Si tu es arrivé(e) ici, c’est parce que tu as envie d’en savoir plus sur Pedro Alonso, un comédien espagnol ayant acquis une coquette notoriété depuis qu’il incarne Berlin, dans La Casa de Papel, depuis 2017. De coutume, nous ne parlons guère séries sur ce blog consacré aux jeux vidéo… Mais après tout, La Casa de Papel a été au cœur d’une mission spéciale sur Tom Clancy’s Rainbow Six Siege, en novembre dernier ! Comment ça, mon prétexte est complètement pété ? De toute façon, c’est mon blog, c’est moi qui décide !
J’ai eu l’honneur de rencontrer Pedro Alonso, et de discuter avec lui. Et cela n’aurait tout bonnement pas été possible sans l’organisme Ultim Events que je remercie chaleureusement.
Le samedi 14 décembre est un jour à marquer d’une pierre blanche, même si c’était loin d’être gagné entre le taff et la grève des transports qui atteignait son paroxysme. J’ai malgré tout pu assister à la convention The Elitist’s Circle à l’Espace Charenton, Paris. C’était l’occasion pour les fans de la série Elite de rencontrer trois comédiens du casting : Mina El Hammami (Nadia), Alvaro Rico (Polo) et Claudia Salas (Rebeca). Même si j’ai pu croiser les deux derniers, je dois reconnaître que je ne me suis véritablement intéressée qu’au Guest Star : Pedro Alonso.
Comment ça s’est passé ?
J’ai participé au meeting, et alors que je m’attendais à une conférence traditionnelle, je me suis retrouvée dans une salle aussi petite qu’intime. Nous étions très peu nombreux, alors je vous laisse imaginer la nervosité qui habitait certains membres du petit groupe avec qui j’ai partagé cet instant privilégié. En effet, le comédien de 48 ans est un homme qui en impose, non pas par sa froideur, mais par son charisme et sa prestance. Au reste, on se rend très vite compte combien il est humble, empli de gratitude et surtout soucieux de mettre tout le monde à l’aise. Tu sais, quand Tokyo compare Berlin à un requin dans une piscine, parce que l’on peut nager avec sans jamais être tranquille ? Eh bien, ce fut tout le contraire. Samedi matin, j’ai eu l’impression de participer à une longue conversation entre potes, même si l’un d’eux était un acteur pour qui j’ai le plus grand respect.
On aurait pu redouter la barrière de la langue, à tort. Certes, je ne connais pas un mot d’espagnol, mais Pedro Alonso comprenait un peu de français et parlait couramment anglais, sans oublier le travail des deux traductrices que je remercie tout autant. Et quand je parle de conversation entre potes, je n’exagère même pas. On s’est enlacés plusieurs fois, on s’est échangés nos prénoms, bref, on a fait connaissance, tant avec le comédien lui-même, qu’avec certains membres du groupe, avec lesquels j’ai finalement passé la journée entière. Je salue donc Pauline et Angélique si elles passent par là ! C’est drôle, mais il y a quelques temps, j’aurais sans doute été très tendue en de telles circonstances. Cette fois-ci, pas du tout. Il faut croire que la pratique de mon métier, mais aussi tous les défis que j’essaie de relever sur ce blog, ou sur le podcast Pod’Culture portent leurs fruits, et en cela, je remercie aussi les copains et les gens qui me soutiennent.

Quelques anecdotes sur Berlin et La Casa de Papel
Aussi ai-je osé poser la première question. « De quels personnages réels ou fictifs vous-êtes vous inspiré pour incarner Berlin ? Ou du moins, à qui vous fait-il penser ? » Et voilà que l’acteur quitte le siège qui lui était attribué pour s’asseoir à côté de moi, et ne plus changer de place ! Alors, il nous explique qu’il a établi une connexion profonde avec son personnage, et que celle-ci est née à Mexico. (C’est… au Mexique). Il nous a expliqué que la spiritualité est quelque chose d’important pour lui et que cela a donc influencé sa façon d’incarner Berlin. Il voit vraiment le braqueur comme un chaman, de par sa manière d’influencer les autres ou même d’esquisser certaines danses. D’ailleurs, pour l’anecdote, Mexico est considérée comme la Berlin de l’Amérique latine ! Certes, il n’a pas choisi le pseudonyme de Berlin, mais il ne le regrette donc pas, d’autant plus qu’il a de l’affection pour la capitale de l’Allemagne.
Il lui a aussi été demandé comme il avait réagi en apprenant… Spoiler… que Berlin allait disparaître. Il a expliqué que Berlin était un personnage paradoxal, dans la mesure où on pouvait le qualifier de quelqu’un d’intolérable, qui se plaît à détruire les autres. Et pourtant, Berlin finit par commettre l’impensable, en se sacrifiant pour sauver ses complices. De toute façon, peu d’acteurs se réjouissent de la mort de leur personnage, surtout lorsqu’une suite est annoncée. Toutefois, Berlin était assez apprécié pour que les scénaristes trouvent un moyen de l’intégrer dans la partie 3, par le biais de flash-back.
La chanson Bella Ciao a évidemment été mentionnée. Figure-toi que Pedro Alonso se considère comme un très mauvais chanteur. C’est pourquoi il n’a pas essayé de vraiment chanter, durant la scène cruciale que tu retrouves ci-dessus. Il a tâché de l’interpréter à sa manière, au point d’émouvoir terriblement l’un des techniciens qui descendait d’un partisan italien. Chanter Bella Ciao a donc été pour lui un grand honneur.
Alors, il lui a été demandé quelles étaient les scènes les plus difficile puis drôle à tourner, dans la série. Pedro Alonso a mentionné le discours on ne peut plus misogyne que tient Berlin, auprès de Rio. Il a admis qu’il avait du mal à croire que ces lignes de dialogue seraient vraiment diffusées, mais il a malgré tout essayé de s’accaparer l’état d’esprit du personnage à ce moment-là. Il s’est également souvenu d’un moment du tournage où il avait décidé d’apprendre des pas de danse aux acteurs interprétant les otages, juste avant une scène très sérieuse. C’était très drôle car il passait pour imprévisible et capable de changer de registre rapidement. Ah, et il m’a aussi demandé où j’ai trouvé mon tee-shirt « Berlin », mais je ne vais peut-être pas faire de placement de produit ici !
Je ne vais pas retranscrire toute la conversation, loin de là. De nombreux sujets ont été évoqués, au sujet de La Casa de Papel, mais pas que. Tu ne le savais peut-être pas, mais Pedro Alonso aime peindre, comme tu peux le constater sur son instagram, ou écrire. D’ailleurs, il a passé un séjour au fin fond de la jungle afin de terminer son livre.
Au final
Tu l’auras compris, cette rencontre était incroyable. J’ai vraiment le sentiment d’avoir passé un moment privilégié et enrichissant, auprès d’un acteur et surtout d’un homme avenant, plein de gratitude et surtout très intéressant à écouter. Il est doté d’une prestance et d’une éloquence qu’on peine à décrire, tout en parvenant à mettre les autres à l’aise. Il était si soucieux de bien faire et d’accueillir correctement chaque fan ayant demandé un autographe, qu’il a largement dépassé le temps qui était destiné à cela ! Pour ma part, je me suis « contentée » de la photo, qui est le souvenir pour moi d’une journée incroyable, grâce à cet homme, certes, mais aussi à Ultim Events. Et si Berlin te manque, sache qu’il est de retour dans la partie 4 de La Casa de Papel, disponible sur Netflix, à partir du 3 avril 2020.

Et dire que sans toi ni Clément je n’aurai sans doute jamais sauté le pas, et donc jamais regardé La Casa de Papel… C’est ainsi donc que j’ai pu découvrir avec un immense plaisir qui était le personnage de Berlin !
Et c’est donc avec ton article, que je découvre l’homme derrière le personnage, un homme qui semble être pour le moins extrêmement sympathique, et incroyable !
Merci d’avoir partager ce moment avec nous !
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Au risque de me répéter, je suis trop contente que tu te sois lancée et que tu apprécies. Tu n’as pas fini d’être surpris par Berlin et au plaisir d’en reparler ! Et oui, tu décris parfaitement Pedro. Merci à toi !
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Merci pour ton article ☺️ on ressent toutes tes émotions que tu as pu vivre et on découvre Pedro ☺️ j’aime bien ce personnage de la casa.
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Cool ! Merci à toi pour ton commentaire.
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C’est un vrai plaisir de lire cet article et ton ressenti. Quelque part, même si j’avais pu faire la photo, je crois que j’aurais beaucoup regretté de ne pas avoir fait le le fanmeet. peut-être s’il y a une convention Casa de Papel, un jour… En tout cas il est passionnant de redécouvrir l’acteur par ton compte-rendu de cette journée, d’avoir ses réflexions sur le personnage de Berlin, qui est tout de même complexe, aussi appréciable que détestable. Et encore une fois c’est un plaisir de découvrir le visage de l’homme derrière le masque du personnage. Je suis très heureuse que tu aies pu faire cette journée et que tu en gardes d’aussi bons moments. ❤
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Comme quoi, je ne comptais pas faire le meeting de base, mais le black friday et le hasard ont bien fait les choses. Il est vrai que je l’aurais amèrement regretté, sinon. Il est probable que des conventions LCDP voient le jour, c’est sûr. Et l’acteur, comme la personne, sont passionnants. Merci 😉
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