Odyssée dans l’univers de Nintendo

Mon été étant nomade, j’ai eu envie de trahir ma fidèle PS4, pour une Nintendo Switch que j’avais un peu trop boudée, depuis quelques mois. J’en suis fort aise, car cela m’a permis de (re)découvrir des licences phares de la console nipponne. L’été est terminé mais cela ne nous empêche pas de laisser vadrouiller nos esprits d’une contrée vidéoludique à une autre. Si tu le veux bien, je suis prête à t’offrir un ticket Dodo Airlines, sur le champ, afin de partager avec toi le récit de mes voyages. Les escales de cette odyssée étant nombreuses, n’oublie pas de glisser ton ocarina, ta casquette rouge et ton… aspirateur dans la valise. Tu as compris quelles étaient nos différentes destinations ? A la bonne heure ! Le moins que l’on puisse dire est que les quatre exclusivités Nintendo dont je m’apprête à parler ne sont pas de la première jeunesse. Super Mario Bros, qui vient de fêter son anniversaire, apparut sur la NES en 1985. C’est à peine un an plus tard qu’apparaissait le premier The Legend of Zelda. Animal Crossing est une série lancée, quant à elle, en 2001. Il en va de même pour Luigi’s Mansion, qui met enfin à l’honneur le frère sous-estimé du plombier moustachu. Les jeux dont il est question dans cet article sont essentiellement des suites et remakes sortis au cours des trois dernières années. C’est en tutoyant Super Mario Odyssey, The Legend of Zelda : Link’s Awakening, Luigi’s Mansion 3 et Animal Crossing : New Horizons, que nous allons essayer de déceler des ingrédients communs. Et ce, pour comprendre pourquoi la recette Nintendo dure. Certes ! Ce sont dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures, mais pourquoi le public ne se lasse-t-il pas ? Tu es prêt(e) ? C’est parti !

1. Un périple : quatre destinations

Vacances obligent. Je suis me suis laissée tenter par une première destination paradisiaque, grâce à la formule Évasion Île déserte de Nook Inc (Animal Crossing : New Horizons). Je n’étais pas particulièrement confiante dans la mesure où je n’avais jamais participé à l’un des voyages de la compagnie. Je craignais de ne pas me laisser transporter par la magie Nook Inc, ou bien de vite m’en lasser. Contre toute attente, j’ai pris un plaisir non dissimulé à arpenter cette île perdue au cœur de l’océan. Les graphismes, volontairement immatures, sont enjolivés par une direction artistique terriblement apaisante. Je pris la coutume, chaque matin, de m’aventurer sur mon île et de compléter une ou deux tâches avant de m’en aller, la conscience tranquille, et certaine de découvrir de nouvelles surprises, le lendemain. Ça, jamais je n’ai pris autant de plaisir à réaliser mes corvées matinales ! Alors qu’on pourrait craindre que l’exploration devienne répétitive, il n’en est rien, grâce à un calendrier jumelé avec la réalité. Mais peut-être me suis-je trop reposée, au point de m’assoupir, et de sombrer dans un sommeil sans fin. C’est ainsi que j’arrivai sur une nouvelle île : Cocolint (Link’s Awakening). De prime abord, il s’en dégageait la même sérénité que sur la précédente île. Les graphismes enfantins se révélèrent tout aussi enchanteurs. Au reste, je m’aperçus bien vite que cette région abritait moult dangers. Elle était constellée de monstres, de pièges et d’obstacles. Or, je n’avais que peu de temps pour m’éveiller, avant que ce cadre onirique n’engouffre ma conscience à jamais. Je bondis de rêve en rêve, et de rêve en cauchemar, au point de rejoindre une destination quasiment horrifique. Il s’agissait d’un hôtel de luxe, qui semblait avoir tout pour plaire (Luigi’s Mansion 3). Chaque étage promettrait monts et merveilles. Quelques phénomènes inexpliqués, comme les masques étranges des employés ou les meubles qui bougeaient seuls, auraient pu m’alerter. Mais Luigi demeurant serein, je décidai de lui faire confiance et de tranquilliser mon esprit. Hélas ! Quand les compagnons de Luigi furent emprisonnés dans des tableaux, je fus bien obligée de commencer à me méfier. Lorsque des fantômes se ruèrent sur moi, j’en vins à la conclusion irréfutable que la tour était hantée, et ce, autant par des spectres que par des jeux de mots douteux. Cette ambiance fantastique fut poussée à son paroxysme par des graphismes comme on en voit peu, sur Nintendo Switch. Je fis une dernière halte dans un vaisseau ressemblant à un haut-de-forme (Super Mario Odyssey). Cet étrange véhicule me conduisit à travers des pays dont je ne soupçonnais pas même l’existence. Chapeau !

Choose your character !

2. Les héros Nintendo

Mais que serait un beau voyage, sans des protagonistes iconiques ? Si l’île déserte de Nook Inc me permit de conserver mon propre avatar, les autres habitants n’en étaient pas moins fantaisistes. L’île est fréquentée par des animaux, plus ou moins escroq… je veux dire, dirigés par un certain Tom Nook. Ces habitants insulaires utilisent un dialecte étrange, au débit très rapide, et d’autant plus cocasse que leurs voix sont particulièrement aiguës. La première fois que je les entendis, je crus avoir consommé un peu trop de protoxyde d’azote (ou gaz hilarant, pour les intimes), avant de réaliser que cela était parfaitement normal, chez eux. L’aventure à Cocolint me permit, quant à elle, d’incarner Link, qui n’avait pas pour vocation de sauver Zelda, cette fois-ci, mais de s’échapper de l’île onirique. Ces paysages rêvés abritaient des habitants très variés, à l’apparence plus ou moins humaine. Certains donjons dissimulaient même des adversaires iconiques de Super Mario. Je ne peux que saluer, à ce titre, les différents easter eggs ou références qui se glissent d’un jeu à l’autre, comme si chaque licence Nintendo appartenait à un grand tout. Une fois encore, les autochtones n’étaient pas particulièrement loquaces. Mais quoi de plus naturel, pour une console en partie portable ? Les deux dernières destinations me permirent d’incarner Luigi, partant à la rescousse de son frère Mario, puis Mario, prêt à secourir sa bien-aimée Peach. C’est qu’ils sont protecteurs dans la famille ! A moins qu’ils n’aient simplement pas de chance. En dehors de cela, et de deux superbes moustaches, les similitudes entre Luigi et Mario s’arrêtent là. Alors que le frère cadet est peureux et maladroit au possible, l’aîné est une véritable boule d’énergie, capable d’esquisser des sauts phénoménaux. Notons que ces aventures permettent d’incarner des héros iconiques, certes, mais qui sortent complètement des stéréotypes habituels.

3. Un level-design très inspiré

Un des ingrédients les plus séduisants de ces voyages est l’art de concilier l’utile à l’agréable. L’île de Nook Inc est très reposante, mais cela ne l’empêche pas d’avoir une vocation éducative. Il me suffisait de confier des insectes, des poissons voire des fossiles à Thibou (le hibou !) pour tout apprendre sur la faune locale. Celui-ci ouvrit même un musée qui deviendrait plus tard un véritable puits de savoir. Je pourrais aussi mentionner ce maudit Rounard, qui m’a appris à être très vigilante avant d’acheter une toile de peintre. En effet, il est indispensable de comparer chaque peinture à l’originale, pour s’assurer de ne pas acheter de faux. Si tu vois La Joconde grimacer, tu te poses des questions, j’en conviens, mais c’est parfois plus retors que cela. Les quatre jeux sélectionnés se veulent plus ou moins parodiques, mais ils ont un contenu étonnement riche. Ainsi, les aventures de Link, Luigi et Mario regorgent d’emprunts et références à la mythologie ou à l’histoire du cinéma. Les donjons, accessoires et créatures de Cocolint s’inspirent de la mythologie grecque, pour ne citer que celle-ci. Il n’est pas impossible de croiser quelques sirène ou cyclope lors de son périple. Il en va de même pour Super Mario Odyssey, dont le titre lui-même évoque le voyage d’un certain Ulysse. Ce n’est pas insensé dans la mesure où Mario verra beaucoup de pays, avant de retrouver sa bien-aimée appelée non pas Pénélope, mais Peach. Les différentes contrées lui permettront de croiser la route de créatures étonnantes, à commencer par un certain tyrannosaure. (Spoiler → Que l’on retrouve aussi, d’une certaine façon, dans Luigi’s Mansion 3). Les références à la pop culture et au cinéma sont légion dans Luigi’s Mansion 3. Chaque étage abrite une ambiance particulière, et certains sont très propices aux références et autres parodies. Si la manière dont Luigi utilise son aspirateur afin d’attraper les fantômes évoque Ghostbusters, certains clins d’œil sont plus subtiles. Le boss de la salle de concert s’appelle Faust Krot, et il est possible de faire jaillir du puits des studios de cinéma, une statue aux longs cheveux noirs. Bonjour à toi, cher Yûrei (ou fantôme horrifique japonais), qui hante mes cauchemars depuis des années ! Les aventures de Link et Mario se prêtent bien à l’univers mythologique, tandis que celles de Luigi s’inspirent de nombreux films horrifiques, en dépit d’une ambiance très burlesque. C’est pourquoi les mondes et niveaux de ces jeux sont si riches.

4. Le scénario au service du gameplay

Naturellement, les personnages et le level-design ne font pas tout. Si on se doute que ces jeux (plus ou moins muets) ne sont pas portés par une histoire aux subtilités infinies, l’intrigue n’en est pas moins efficace. Ici, c’est le scénario qui sert le gameplay, et non pas l’inverse. Animal Crossing : New Horizons n’est pas un jeu bac à sable, sans queue ni tête, comme on pourrait l’imaginer. Il propose de nombreuses missions, par l’intermédiaire de Tom Nook, afin de se familiariser progressivement avec les différentes mécaniques de gameplay, et améliorer petit à petit son île. Il ne s’agit pas seulement de manier sa hache pour récolter des matériaux de construction, ou de lancer sa canne à pêche pour attraper quelque poisson apeuré. Les possibilités sont bien plus vastes, d’autant que, comme dit plus haut, le calendrier évolue au même rythme que celui de la vraie vie. Ainsi, le bestiaire ne sera pas le même, s’il fait jour ou nuit. Les saisons et différents événements de l’année auront également un impact sur les animations de l’île. Le jeu est une véritable ode au gameplay tranquille. Il ne t’invite pas à y jouer des heures, mais plutôt à prendre un rendez-vous quotidien. (Ce qui ne t’empêche pas de passer la journée à jouer, si tu as un gros projet en tête. Oui, je te vois, toi, qui as passé des heures entières sur ton île !) Certes, Animal Crossing propose peut-être un catalogue de possibilités moins vaste que les Sims, mais cela est largement contrebalancé par un univers terriblement apaisant et une gestion de la progression particulièrement bien réussie. Le gameplay de Link’s Awakening est plus traditionnel, surtout si tu es coutumier des jeux Zelda. C’est au rythme d’une musique épique que tu vas parcourir un monde ouvert. Si le hibou (et je ne parle pas de Thibou) donne quelques indications pour avancer, il te faudra parfois faire travailler tes méninges pour savoir où aller, et surtout comment t’y rendre. (Sinon, il y les soluces sur internet…!) Effectivement, plusieurs zones sont disponibles en même temps, mais elles ne deviennent accessibles qu’au fur et à mesure que Link possède de nouveaux accessoires ou de nouvelles compétences. Le deuxième point central du gameplay est l’exploration de donjons. Il s’agit de labyrinthes ou chaque pièce abrite une énigme ou un boss. Ceux-ci ne peuvent être neutralisés qu’en se familiarisant avec leur pattern et en découvrant leur point faible. Comme le mentionne le jeu lui-même, l’aventure de Link nécessite vraiment de la force, de la sagesse et du courage pour être menée à bien. Le scénario est tout autant au service du gameplay, dans Luigi’s Mansion 3. Luigi doit retrouver les boutons de l’ascenseur afin de poursuivre son… ascension dans la tour. Différents pièges et énigmes lui barrent la route, dans chaque étage. Il aura souvent besoin de l’aide de son double en glue,… Gluigi, pour poursuivre son chemin. Par-dessus tout, chaque étage est protégé par un boss. Les boss en question possèdent leurs propres patterns, et opposent une certaine résistance. Ce n’est que mon impression, mais j’ai parfois trouvé le jeu difficile à cause d’une maniabilité un peu capricieuse, en mode nomade, et surtout, certains niveaux semblent plus pensés pour deux joueurs, qu’un seul. Rien d’insurmontable pour autant. Super Mario Odyssey est sans doute plus accessible. Mario devra arpenter différents pays afin d’y trouver des lunes, lesquelles sont les sources d’énergie de son étonnant vaisseau. Il te faut explorer les pays en détails, afin de résoudre les petites énigmes et d’affronter les quelques boss du jeu. Mario aura ainsi accès à d’autres destinations. Le plombier a souvent eu des pouvoirs différents, en fonction des jeux où il apparaissait. Super Mario Odyssey lui attribue un chapeau vivant, qui l’aide à braver les obstacles mais aussi à prendre le contrôle de différentes créatures pour progresser. Qui n’a jamais rêvé de contrôler un champignon avec une moustache, franchement ?

5. Le double-sens de lecture

Tu l’auras compris, ces périples issus des coulisses de Nintendo se sont révélés dépaysants, prenants et débordants d’humour. Le gameplay, en dépit d’une certaine répétitivité, a le don de se renouveler et de s’enrichir. Ces jeux ont beau être familiaux et humoristiques, ils n’en ont pas moins plusieurs sens de lecture. Sans surprise, Animal Crossing : New Horizons dépeint le monde du capitalisme, mais sans réellement le critiquer. Bien que Tom Nook et les autres habitants de l’île soient serviables, il est rare que ledit service soit gratuit. La moindre construction ou le moindre achat demandent une quantité de matériaux et d’argent non anodine. Les clochettes permettent notamment de rembourser les différents prêts que l’on accumule, au fur et à mesure que l’on agrandit son foyer. Animal Crossing va encore plus loin en proposant de spéculer sur le cours du navet, dans le but de s’enrichir. Il faut bien se prêter au jeu, puisque les sommes demandées pour progresser sont de plus en plus prodigieuses. Je pourrais aussi mentionner la mécanique de gameplay consistant à acheter un ticket Miles Nook, afin de partir visiter une île inconnue. Le caractère aléatoire de ces expéditions rend ce jeu de loterie facilement addictif. Le sous-texte de Link’s Awakening est certes beaucoup plus poétique. Comme dit plus tôt, Link doit s’éveiller s’il souhaite s’échapper de l’île onirique où il a échoué. Pour ce faire, il doit retrouver les huit instruments dissimulés à travers le monde, afin de jouer la mélodie du poisson-rêve. Ce n’est pas tant la force qui sauvera Link, mais l’astuce et par-dessus tout l’art. (Spoiler → La fin est, quant à elle, douce-amère, car même s’il parvient à se réveiller, Link doit aussi dire adieu à tous les paysages et personnages qu’il a rencontrés sur l’île, à commencer par Marine.) Luigi’s Mansion 3 est sans doute le moins implicite des jeux. Au reste, les différentes références rendent les étages très innovants. La tour hantée est merveilleusement retranscrite sans pour autant devenir angoissante, et faire perdre au jeu sa dimension comique. Contrairement aux apparences, cet équilibre n’était pas si aisé à maintenir. Sans compter que c’est un réel plaisir d’incarner un couard par excellence, qui apprend à braver ses peurs, afin de sauver son frère et ses amis. Pour finir, Super Mario Odyssey est parvenu à moderniser les premiers opus de la saga, sans pour autant les trahir. Souviens-toi, il s’agissait ni plus ni moins de tirer la princesse Peach des griffes du Roi des Koopas, Bowser. Ce ressort très classique paraît archaïque au XXIème siècle. Dans Super Mario Odyssey, Bowser kidnappe Peach afin de l’épouser de force. Pour préparer le mariage, il dérobe un bien précieux à chaque pays traversé. Non seulement, Mario doit le pourchasser, mais il doit également ramener la paix dans les contrées outragées. (Spoiler → Une fois que Mario arrive à l’église où est prévu le mariage, il empêche Bowser de mener son plan à exécution. Les ruines de l’église proposent la possibilité absolument jouissive de prendre le contrôle de Bowser lui-même, pour s’en sortir. Le jeu pousse le vice de l’hommage encore plus loin en proposant quelques passages secrets, où les graphismes sont en 2D, et tout à fait fidèles aux premiers Super Mario. Une fois Bowser neutralisé et Peach hors de danger, on pourrait croire que la princesse en détresse se jette dans les bras de Mario. Or, Peach, fatiguée de voir Mario et Bowser se battre pour elle, décide de prendre le vaisseau pour partir voyager, seule.) Super Mario Odyssey reste fidèle au matériau original, tout en évitant certains écueils.

Bilan

On a identifié, sans mal, quelques ingrédients qui font l’essence même d’un jeu Nintendo réussi. Les licences Nintendo ne sont pas de la première jeunesse mais continuent à séduire les enfants… et les anciens enfants. Certaines joueurs ont beau critiquer – à très juste titre – le manque de renouveau de certaines licences, celles-ci continuent à se vendre à des millions d’exemplaires. Pour cause, ces jeux parviennent à faire vibrer la corde de la nostalgie, tout en s’adaptant à l’ère du temps. Par exemple, Animal Crossing : New Horizons n’impose pas les codes du genre au personnage. Tu peux tout à fait choisir d’incarner un personnage féminin, sans être limité(e) aux coiffures et aux habits dits féminins. Les modifications ne sont peut-être pas révolutionnaires, mais elles produisent des jeux familiaux de qualité, voire relativement addictifs. A une époque où beaucoup de licences sont de plus en plus cinématographiques, nombre de joueurs sont encore profondément attachés à ces personnages peut-être dénués d’une personnalité profonde, mais auxquels on s’identifie d’autant plus. Beaucoup de gamers aiment se plonger dans ces mécaniques de gameplay qui nécessitent moins d’investissement, bien qu’il faille tout de même prendre des habitudes bien huilées, ou résoudre des énigmes parfois recherchées. Ces jeux incarnent, d’une certaine façon, le socle du genre vidéoludique lui-même. C’est sans doute pourquoi ils sont intemporels et indémodables. J’ai moi-même pris un grand plaisir à explorer ces exclusivités, même si je suis presque néophyte, dans le domaine Nintendo. J’espère que ce petit périple sans prétention t’aura permis de te mettre à jour, comme moi, sur ces licences, voire tout simplement de te remémorer de bons souvenirs. Pour finir, je remercie Mystic Falco, tant pour la miniature de l’article que pour ses conseils !

PS : Tu peux menacer ton frère avec une hache, dans Animal Crossing. Un jeu apaisant, vraiment… ?

17 réflexions au sujet de « Odyssée dans l’univers de Nintendo »

  1. Mais que ça fait plaisir de te lire à nouveau, et avec un article aussi touffu et captivant ! Chapeau pour tous les clins d’oeil et croisements que tu fais entre ces quatre jeux tout au long de ton article, c’est un vrai régal de suivre ta plume.
    Il y a effectivement quelque chose de très familier, régressif et réconfortant dans ces licences, et je suis aussi assez bluffée de voir qu’ils arrivent toujours à se réinventer sans perdre leur public en route. Sur ce, il faut que j’aille finir Link’s Awakening 🙂

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  2. Moi qui ne connais vraiment pas grand-chose aux jeux Nintendo, ce fut un plaisir de te lire parler, au fil de ta pensée, sur ces quatre jeux différents, bien que regroupant parfois les mêmes couleurs ou le même esprit essentiel d’une longue licence ! Ce sont visiblement des jeux très dépaysants, tant par leurs périples que par leurs couleurs, auxquelles je ne suis pas habituée.. il n’y a que les souvenirs en noir et blanc de ce Legend of Zelda dont je me souviens, sur Gameboy, bien qu’il ait été un beau voyage aussi. Au vu des graphismes et des couleurs enfantins, on pourrait penser que ces jeux sont une petite balade de santé, mais je vois qu’ils sont bien plus retors qu’ils n’en ont l’air, et aussi prompts à faire des références, ou à parodier, oser des retournements de situation… Et l’idée que chaque licence se fasse des clins d’oeils est très cool.
    Grâce à toi, j’ai un meilleur aperçu de ce que propose Nintendo avec ses licences cultes solidement ancrées, et ces quatre différents jeux… merci de ce petit voyage au sein d’un univers totalement inconnu !

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  3. Alors là, ce nouvel article est tellement bien écrit c’est fou ! J’ai tellement prit,plaisir à le lire alors que je ne suis pas une grosse fan des jeux Nintendo. Enfin, en fait, il y a des jeux Nintendo qui m’intéressent comme Bravely Default 2 (c’est à ce moment-là que j’aurais aimé qu’on me rende ma Switch mdr), les LOZ, pourquoi pas, Fire Emblem et les Tales of, oui aussi J’ai passé de nombreuses heures à jouer à la Super Nintendo notamment avec Battletoads 2 ou encore Killer Instinct. Il y a eu d’autres jeux FF ou encore KH qui étaient sortis chez eux donc pas le choix de me procurer une console NIntendo. C’était surtout pour jouer à Pokémon que j’ai voulu ma propre Game Boy Color à l’époque. Et pourtant, Mario et Animal Crossing ne m’ont jamais intéressés. Mario j’ai déjà joué et pourtant, moi qui adore les jeux de plateforme, j’ai été vite lassée. AC, le côté trop mignon, sans doute, ne me donne pas trop envie. Nan en fait, je sais que j’y jouerais, mais que je m’en lasserais vite, pas comme avec Les Sims. Par contre, j’ai apprit par ma kiné (qui est une fan de la licence) que dans le dernier, on pouvait customiser l’île contrairement aux anciens et c’est plutôt intéressant.
    Ils jouent avec la nostalgie en effet, mais tan mieux si ça fonctionne toujours de leur côté, mais c’est dommage qu’ils aient laissé de côté un certain Donkey Kong :/

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    1. Oh, merci pour ces compliments ! Je t’avoue que j’ai pris la Switch, avant tout, pour la saga Pokémon. J’avais même de sérieux à priori sur Animal Crossing. Comme toi, je ne suis pas fondamentalement attirée par des graphismes cutes et un gameplay à priori répétitif. Mais j’ai vraiment été agréablement surprise pas ces quatre jeux. Bon, après, le contexte joue beaucoup. Ce ne sont pas des jeux auxquels j’ai joué assidument. J’en faisais un peu tous les jours, pendant l’été, et hop.

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  4. Je pense que Nintendo a compris que le scénario > graphismes, de même que le gameplay. La preuve est présente par exemple avec Among Us ou même Fall Guys, des jeux graphiquement pas fous fous et pourtant présents dans les jeux les plus vendus!

    Bel hommage aux jeux Nintendo, cela fait plaisir de voir quelqu’un les comprendre!

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  5. Félicitations à toi pour ce bel article qui, je trouve, parle de trois jeux assez différents mais de manière si intelligente que le tout nous apparaît parfaitement fluide. Sans compter ta façon d’écrire que j’ai trouvée très poétique, comme pour rendre hommage à l’univers si doux et enfantin de Nintendo. Comme toujours, c’était véritablement passionnant à lire.

    Ça fait plusieurs mois maintenant que j’ai moi-même envie de craquer pour la Switch. Ne serait-ce que pour jouer à Animal Crossing: New Horizons, qui me rappellera le nombre incalculable d’heures que j’ai pu passer sur ma Nintendo DS à l’époque de Wild World. Je ne sais pas encore quand je vais pouvoir me le permettre, mais j’ai hâte.

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    1. Hey, merci pour ton commentaire ! Ah, le meilleur moyen de se débarrasser d’une tentation est d’y céder. Quand tu pourras te le permettre, bien sûr. J’avais de forts à priori sur Animal Crossing et j’ai vraiment apprécié. Donc si tu es déjà amateur de la saga, tu ne le regretteras pas.

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  6. Belle introduction 😉 Appâter le lecteur par un billet Dodo Airlines bien joué. Qui se cache derrière cette jolie plume ? Un professeur geek gamer 😎
    AC a donné un sens à ma vie notamment lors du dernier confinement (je plaisante évidemment). Il fallait bien trouver un échappatoire après le télétravail et les devoirs à la maison.

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    1. Tout d’abord, bienvenue sur le blog et merci pour ton commentaire ! Je pense qu’Animal Crossing est vraiment bien tombé cette année. J’y ai joué seulement dans l’été, pour ma part, mais c’est vrai qu’il est très dépaysant.

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  7. Les jeux Nintendo ont ce quelque chose les rendant indémodables. J’ai terminé Paper Mario : The Origami King hier et malgré des défauts gros comme une maison, je me suis bien amusé et c’est ce que je cherche dans un jeu vidéo aujourd’hui. La Switch a complètement redéfini ma façon de consommer du jeu vidéo. Durant la période Wii/Wii U, je ne jurais que par les prouesses graphiques mais c’est de l’histoire ancienne, le plaisir avant le ray tracing.

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    1. Franchement, ce Paper Mario me tente, ça a l’air très attendrissant. Ce n’est pas un mal de préférer un bon gameplay et une jolie direction artistique à des prouesses techniques. Tu as parfaitement raison. Bien la vanne sur le ray tracing^^

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