Horizon Zero Dawn | Le Faucon-Soleil

J’aime beaucoup l’univers d’Horizon. Il me faudra pourtant faire preuve de patience avant de me lancer dans l’aventure Forbidden West. C’est pourquoi je me suis tournée vers la lecture du comic book Horizon Zero Dawn : Le Faucon-Soleil.

Cette bande dessinée éditée par Mana Books est parue le 3 février dernier. Il s’agit d’une série en trois tomes, dont les deux derniers ne sont pas encore parus. Écrit par Anne Toole et illustré par Ann Maulina (qui fut suggérée par les fans), Le Faucon-Soleil n’est pas une adaptation du premier jeu, sorti en 2017. Il s’agit d’une histoire inédite prenant place directement après la fin de Zero Dawn. Le comic book a autant pour vocation d’explorer l’univers riche d’Horizon que d’annoncer la suite, Forbidden West, sortie le 18 février. C’est une idée honorable dans la mesure où il y a beaucoup à raconter dans un univers aussi étendu.

L’intrigue suit les aventures de Talanah, une alliée d’Aloy déjà rencontrée dans Horizon Zero Dawn. La chasseuse expérimentée a accédé au titre de Faucon-Soleil, la cheffe des guerriers du royaume. C’est une révolution car ce poste n’avait été occupé que par des hommes appartenant à la noblesse, auparavant. Si le comic book s’adresse essentiellement aux fans, il est accessible aux néophytes, dans la mesure où les chapitres sont entrecoupés de pages rappelant les caractéristiques de l’univers post-apocalyptique ainsi que de son écosystème, constitué d’un bestiaire mécanique.

Dans cette histoire inédite, Talanah est témoin du départ précipité et inexpliqué d’Aloy, que l’on entreverra peu, et notamment à l’aide d’un flash-back. De la sorte, l’héroïne est juste assez présente pour assurer le lien avec les jeux et faire sourire les fans, sans pour autant voler la vedette à Talanah. Ce peu de présence lui apporte même l’aura de mystère et de prestance qui sied à toute élue. Talanah accepte un contrat qui l’incite à partir de chez elle et à faire la rencontre d’un certain Amadis. Elle entendra alors parler de l’Ouest Prohibé et suivra la piste de machines inédites et redoutables.

Si ce comic book se laisse lire avec plaisir, et donne – pourquoi pas – l’envie de découvrir la suite, d’autant qu’il n’est constitué que de trois tomes ; force est de constater qu’il ne révolutionne pas le genre. L’histoire, narrée par Talanah à l’aide d’une voix-off comprise dans les cartouches, n’est pas particulièrement haletante et les dessins ne sont pas parfaitement convaincants. Ils manquent de profondeur, ce qui empêche parfois de distinguer le premier plan des autres. Le manque de détails des traits ne rend pas honneur aux machines. Ce style minimaliste, très différent de la direction artistique des jeux, est assez déroutant. Heureusement, la colorisation leur apporte un certain charme.

Si cette lecture n’est pas indispensable, elle a le mérite de prolonger le plaisir de notre immersion dans l’univers d’Horizon.

Dossier #3 : Little Nightmares | L’analyse d’une saga cryptique

Je suis entrée pour la première fois dans l’Antre, en juin 2019. Depuis, Little Nightmares est l’un de mes jeux vidéo favoris. Les plus observateurs d’entre vous auront compris que le nom et le logo du blog (créé par Mystic Falco) y font référence. Little Nightmares est un jeu de plates-formes et de réflexion développé par Tarsier Studios et distribué par Bandai Namco. Le premier épisode est sorti en 2017. Réputé pour ses personnages taciturnes et horrifiques, le jeu fait avant tout sensation pour son lore aussi fascinant que cryptique. Nombreux sont les joueurs à être sortis de l’Antre, avec plus de questions que de réponses. C’est pourquoi j’ai envie de proposer un récapitulatif et une analyse de l’univers de Little Nightmares. Il est entendu qu’il s’agit de mon interprétation personnelle, (enrichie par des informations glanées sur divers blogs, sites et vidéos, dont vous trouverez les références ci-dessous). Je n’ai ni la prétention, ni même l’ambition de proposer des réponses définitives aux interrogations posées par le lore du jeu. Il n’y a aucun intérêt à rendre cet univers moins cryptique ou à vous priver de vos propres interprétations. Cela va sans dire, il est chaudement recommandé d’avoir terminé Little Nightmares et ses extensions, ainsi que Little Nightmares II, avant de lire cet article. Il y a aussi des spoilers sur le jeu mobile Very Little Nightmares, et les comics. Nous allons justement faire le point sur l’univers cross-media de la saga, en tâchant de dégager la chronologie des événements de ce conte horrifique. Nous aborderons les lieux les plus importants avant d’aborder les différentes références identifiables dans les jeux. Pour finir, nous dresserons le portrait des personnages. Or, la nuance est parfois fragile entre protagonistes et antagonistes.

Soyez les bienvenus dans l’Antre.

I. Un conte horrifique

La saga Little Nightmares peut être considérée comme un conte, ce qui a un impact tant sur la narration, le gameplay, que sur la direction artistique du jeu. Le conte est par définition un récit bref, faisant intervenir des éléments fantastiques. Le protagoniste, souvent jeune, est soumis à une série d’épreuves dans des lieux imaginaires. Les autres personnages, nombreux, sont réduits à leur fonction. Les contes sont supposés instruire une morale aux enfants. Il y a toutefois deux points où Little Nightmares s’écarte drastiquement du genre dont il s’inspire. D’une part, le dénouement n’est pas forcément heureux. De l’autre, l’histoire n’est pas aussi manichéenne qu’on ne pourrait le penser.

Concernant le gameplay, le joueur est tout d’abord plongé dans la peau de Six, une fillette de 9 ans portant un ciré jaune et ne semblant mesurer que quelques centimètres. L’enfant perdue ne va pas directement affronter les ogres et autres titans ayant trouvé refuge dans l’Antre ; le gameplay pourrait être comparé à une partie de cache-cache. La direction artistique, quant à elle, insuffle l’impression de jouer dans une maison de poupées, comme cela est mentionné dans le site officiel du jeu. Les paysages sont en 2.5D et démesurément grands, par rapport à Six. Une maison de poupées est l’endroit adapté pour recenser l’ensemble des nos pires craintes d’enfance.

II. La chronologie de la saga

Sans surprise, il n’est pas évident de dresser la chronologie de Little Nightmares. Je pourrais positionner, en première place, le jeu mobile Very Little Nightmares (2019). Il permet d’incarner une fillette portant un ciré jaune, qui essaie de s’évader d’un manoir, appelé La Tanière. Ce n’est qu’à la fin du jeu que le joueur réalise qu’il n’incarnait pas Six. En effet, la fillette tombe d’une falaise et meurt, tandis que le ciré jaune échoue dans l’eau. Une seconde fillette, croisée à plusieurs reprises durant le jeu, descend de la falaise. On peut supposer qu’elle récupère le ciré jaune et qu’il s’agit d’une forme d’origin story de Six.

Malheureusement, Little Nightmares II (2021) met à mal cette théorie. Après le chapitre 2, Mono trouve un ciré jaune dans une décharge. Il le remet à l’enfant qu’il a sauvé au début du jeu et nous nous rendons compte qu’il s’agissait de Six. A priori, Very Little Nightmares et Little Nightmares II se contredisent. Doit-on le reprocher à un univers cross-media mal maîtrisé ou la chronologie est-elle simplement plus compliquée qu’on ne le croit ? Après tout, Little Nightmares II a démontré que la temporalité a une valeur très particulière dans cet univers. On peut aussi imaginer que, à la fin de Very Little Nightmares, Six ne ramasse pas véritablement le ciré jaune, qui est emporté par l’eau et finit par échouer à Pale City ; tandis que la fillette sera plus tard capturée par le Chasseur. Notons qu’il existe un comics numérique (et gratuit) narrant quelques aventures survenant avant l’histoire de Little Nightmares II.

Au cas où l’on douterait encore que Little Nightmares II est un préquel, la fin secrète du jeu laisse entrevoir une affiche de l’Antre. On peut imaginer qu’il s’agit de la destination suivante de Six, qui se fait capturer par le Passeur, l’un des personnages présentés dans le comics officiel, paru en 2017 (et disponible en français). C’est par la suite que surviennent les événements relatés dans Little Nightmares (2017). Les trois extensions, mettant en scène le personnage du Fugueur, se situent, quant à elle, à peu près en même temps que l’histoire narrée par le premier jeu.

Notons qu’une théorie de SuperHorrorBro confirme la chronologie que je viens de dresser. Il faut attentivement observer les dessins sur les murs de la cellule de Six, au début de Little Nightmares II, de droite à gauche. Ils pourraient retracer la chronologie de la saga, laissant un vide à l’endroit où se situe l’aventure de Mono. Un vide où l’on peut justement placer le petit garçon. Cette frise nous incite à nous demander à quel point Six a conscience de ce qu’il va se passer.

Capture de la vidéo de SuperHorrorBro.
Introduction, genre et chronologieLieux, iconographie et référencesGalerie des ennemisProtagonistes, bilan et sources

The Last of Us et Little Nightmares en comics : le récit d’enfances brisées

Certes, Halloween est passé depuis une dizaine de jours, mais j’ai éprouvé le besoin de me replonger dans quelques univers macabres. Comme je n’avais pas particulièrement le temps d’y jouer, je me suis tournée vers l’univers étendu de deux jeux vidéo. S’il est inutile de présenter le premier, tu n’as peut-être pas encore eu l’occasion de tester le second, qui a pourtant fortement influencé le nom ou les visuels de ce blog. Je pense à The Last of Us et à Little Nightmares. Nous n’avions pas parlé de lecture depuis un certain temps. Aujourd’hui, je répare cet affront.

The Last of Us American Dreams est une série de comics initialement sortie en 2013. Les quatre chapitres sont réunis dans un seul volume, édité par Omaké Books. Le comics officiel de Little Nightmares est sorti en 2017 et est édité par le même label. Il est intéressant de noter qu’American Dreams a été en partie écrit par Neil Druckmann, le concepteur de The Last of Us. Le comics de Little Nightmares a été scénarisé par John Shackleford, tandis que le jeu avait été écrit par Dave Mervik.

Une histoire d’enfances et d’avenirs volés

Dans American Dreams, le lecteur retrouve Ellie avant les événements survenus dans The Last of Us, ou le DLC : Left Behind. La jeune fille, âgée de 13 ans, a du mal à se faire à la vie de l’internat militaire dans lequel elle vient d’arriver. Rudoyée par ses instructeurs et ses petits camarades, l’adolescente fait la rencontre d’une certaine Riley. Guidée par cette dernière, Ellie fait sa première incursion dans le monde extérieur, où elle découvre un centre commercial, la dure vie des Lucioles mais aussi les premiers infectés. Ellie est une adolescente rebelle, mais avant tout désireuse de connaître le monde et son passé. Ce n’est pas sans émotion qu’elle entend les anecdotes teintées de nostalgie de ses aînés, ou qu’elle découvre des endroits qui étaient autrefois constellés de badauds et de joie. Ellie fait ses premiers pas dehors, dans l’espoir d’échapper à une enfance et à un avenir brisés. Bien qu’elle n’ait pas connu le monde d’avant, une part d’elle porte le traumatisme et le fardeau d’une humanité déchirée.

Ces thématiques, on les retrouve, d’une certaine façon, dans le comics Little Nightmares. Six, la fillette à l’imperméable, est certes plus taciturne qu’Ellie. Elle vient d’échapper aux griffes du Concierge, lorsqu’elle découvre la cachette de quelques enfants ayant survécu à l’Antre. Les rejetons errants vont alors raconter leur histoire. Le lecteur est entraîné dans deux récits enchâssés, sans savoir s’il peut se fier à la véracité des propos relatés par ces « petites choses perdues ». Les récits du vent du nord et des miroirs sont d’autant plus déstabilisants qu’ils sont tout aussi métaphoriques que les différents niveaux du jeu. Ces histoires apportent plus de questions que de réponses, et c’est ce qui les rend si fascinantes. Au reste, cela demeure le récit d’enfants contraints de se confronter à leurs peurs, et dont le passé, comme l’avenir, ont pour ainsi dire été volés. Une réalité plus effrayante que n’importe quel monstre.

Les références aux jeux vidéo

Bien qu’American Dreams et Little Nightmares aient choisi de raconter une histoire inédite, on y retrouve bon nombre de références, voire d’explications à différents éléments anecdotiques des jeux. Le lecteur découvre comment Ellie et Riley se sont rencontrées, ou à quelle occasion Ellie a fait du cheval, pour la première fois. Je n’en dirai pas plus, afin de ne pas trop spoiler la bande dessinée.

Sans surprise, le comics de Little Nightmares se montre plus mystérieux et implicite. Bien que les récits enchâssés ne racontent sans doute pas le passé de personnages présents dans le jeu, ils étoffent le lore et proposent des hypothèses sur ce qui a pu arriver aux êtres les plus difformes de l’Antre. L’un des récits évoque le pouvoir sépulcral des miroirs, qui seraient capables de déformer davantage que de simples reflets. Un des enfants métamorphosés obtient une silhouette qui rappelle, à s’y méprendre, celle du Concierge. Bien sûr, l’évocation des miroirs n’est pas anodine. On se rappelle leur importance dans le niveau des Appartements de la Dame.

La fuite du réalisme dans les graphismes

Je parle du scénario et des jeux originaux, mais le style graphique est essentiel dans un comics. C’est Julian Totino Tedesco qui a illustré les couvertures d’American Dreams, et Faith Erin Hicks qui a dessiné les planches (volontairement moins réalistes) du comics. Les artistes derrière Little Nightmares sont Aaron Alexovich et Dave Santana.

Sans être foncièrement proches, les styles graphiques des deux comics ont une intention similaire. Les différents artistes n’ont pas cherché à accentuer la noirceur d’univers déjà suffisamment macabres. Ils se sont tournés vers un style plus cartoon. Le choix est intéressant car l’univers reste sombre, quel que soit le ton adopté. C’est d’ailleurs cet étonnant contraste qui a rendu le jeu Little Nightmares si marquant. Certes, The Last of Us est un jeu au style plutôt réaliste. Ce réalisme, on le retrouve dans les décors d’American Dreams. Pas dans le design des personnages. (Comme par souci de ne pas rendre le comics trop lugubre, les vignettes où Ellie se fait attaquer par la première infectée possèdent un fond uni et orange vif). Ce choix a du sens dans la mesure où Six, Ellie et Riley ne sont pas des adultes. Elles ont beau évoluer dans des univers malsains, elles conservent une perception du monde infantile, où l’on s’effraie rapidement, où l’on croit facilement et où l’on s’émerveille d’autant plus. Par dessus-tout, les trois héroïnes tentent d’échapper à leur sinistre réalité. Le choix des styles graphiques peut surprendre, voire déplaire, mais il fait sens pour chacun des comics.

Conclusion

Je sais quelle question tu te poses. Ces comics valent-ils réellement le détour ? Je ne suis pas convaincue de l’intérêt que tu pourrais leur porter, si tu n’as jamais joué aux jeux respectifs. Il pourrait s’agir, tout au plus, de sympathiques premières incursions. Ce sont surtout des lectures à placer entre les mains des fans. Certes, ce sont des produits dérivés dont la brève histoire n’apporte rien d’indispensable ; mais ils ont le mérite de conter des aventures inédites, truffées de références et de compléments aux lores de The Last of Us et de Little Nightmares.

Pour l’anecdote, une des illustrations de Faith Erin Hicks a été utilisée dans le jeu The Last of Us. Il s’agit du personnage d’Angel Knives, que l’on trouve dans la borne d’arcade de The Turning, mais aussi dans un motif de tee-shirt. Le moins que l’on puisse dire est que ces lectures m’ont donné envie de découvrir d’autres univers étendus de jeux vidéo. Donc, si tu connais d’autres adaptations en comics, n’hésite pas à me les conseiller !

Les scans des comics ont été réalisés dans un but non lucratif. Les images appartiennent à Bandai Namco, Naughty Dog et Omaké Books.

The Witcher : La légende des filles-renardes

Komiks_Geralt_okladkaC’est en 1990 que Le Sorceleur, série littéraire de Andrzej Sapkowski, apparaît. Il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir les premières adaptations pointer le bout de leur nez. Je fais référence aux comics écrits par Maciej Parowski et illustrés par Bogusław Polch, à partir de 93. D’ailleurs, en exclusivité, voici la coupe fièrement arborée par Geralt de Riv. Non, ne me remercie pas. D’autres comics ont vu le jour, plus récemment, à l’instar des tomes publiés par Dark Horse Books. Quatre récits sont sortis entre 2015 et 2016. Un cinquième récit voit le jour en 2018. J’ai mis la main sur le récit intégral de La légende des filles-renardes.

Comme le laisse supposer le chara design, le comic s’inspire directement des jeux vidéo. Pourtant, il demeure l’adaptation de l’un des chapitres du roman Le Sorceleur : La saison des orages. J’ai pris autant de plaisir à découvrir les dialogues incisifs de Paul Tobin que les illustrations de Joe Querio. A priori, un fan y trouvera son compte, mais pas que : le comic-book est un bon moyen d’apprendre à connaître Geralt de Riv et son univers, en bien moins de temps qu’il en faut pour finir un jeu vidéo.

La Légende des filles-renardes permet de rencontrer les Vulpes. Il s’agit de renardes capables de prendre l’apparence de femmes. Maîtresse des illusions, cette espèce est exclusivement constituée de femelles, ce qui pousse les Vulpes à enlever des filles elfes pour les transformer. Partant à la recherche d’une enfant kidnappée, Geralt doit se fier à ses sens de sorceleur pour ne pas tomber dans les pièges de la Vulpe qui le traque.

Le volume se termine par un entretien très intéressant avec Paul Tobin et Borys Pugacz-Muraszkiewicz. Les deux scénaristes mettent leur expérience en parallèle, l’un ayant travaillé sur le comic, et l’autre sur le jeu vidéo. Les dialogues du comic-book seraient inspirés du « discours lapidaire » de Geralt, qui « emploie souvent des tournures sans pronoms ou adverbes, ou un vocabulaire bref ou direct. » Il était primordial d’apporter du réalisme aux dialogues du comic, et d’être aussi précis que possible, car chaque réplique est associée à une illustration. A contrario, les dialogues d’un jeu vidéo sont écrits bien avant d’avoir accès au moindre visuel. Ils ne sont pas linéaires mais dépendent de nombreux facteurs. D’ailleurs, Borys Pugacz-Muraszkiewicz confie qu’il a plusieurs fois « regretté de ne pouvoir ajouter quelques lignes de plus pour incorporer davantage de détails ».

A vrai dire, La légende des filles-renardes ne révolutionne ni le genre du comic-book, ni ce qu’on a déjà pu voir dans l’univers de The Witcher ; ça n’en demeure pas moins une lecture plaisante, qui apporte sa petite pierre à l’édifice de l’univers étendu du Sorceleur. Aussi, jetterai-je sans doute un œil aux autres comics parus jusqu’à présent.